Avec Merci l'amour, merci la vie !, Yannick Grossetête tourne en ridicule le moindre évènement du quotidien en poussant l'absurde à son paroxysme. Rien n'échappe à l'humour grinçant et au dessin faussement naïf de l'auteur.
À la manière d'un Bastien Vivès dans La Famille ou d'un Delisle dans Le Guide du mauvais père, l'auteur nous parle d'amour, de rencontre, de famille, de la vie. Le ton est acerbe et désopilant et Grossetête sait exactement mettre le doigt où ça fait mal mais toujours avec une grande tendresse.
Des vestiaires au banc des remplaçants, des interviews à la vie personnelle des joueurs, leurs problèmes existentiels en passant par les entraînements, tout passe sous le regard absurde et le trait élégant et graphique de Yannick Grossetête. Ça donne un arbitre de touche qui veut devenir majorette, des joueurs érudits qui ne veulent pas dévoiler leurs connaissances, et des fautes pardonnées.
Michel, est un quadra quelconque, célibataire, avec un job quelconque. Mais un matin, il se met à exercer un magnétisme irrésistible auprès des femmes, ce qui lui apporte un bon paquet d'ennuis. Un album qui passe de l'humour coquin à la bande dessinée d'aventure et de courses-poursuites.