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Bayard
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La mondialisation actuelle, autant juridique qu'économique, apparaît à première vue comme un progrès, sur le plan de la prospérité comme de l'universalisme des droits de l'homme. Pourtant, les écarts se creusent entre les plus riches et les plus pauvres, les frontières se ferment aux humains en même temps qu'elles s'ouvrent aux capitaux, le malaise au travail s'accroît. Avec sa rigueur habituelle, Mireille Delmas-Marty cherche les causes d'une telle discordance entre travail et mondialisation et ose une lecture politique très éloignée du fatalisme actuel : Pourquoi le droit de l'Organisation internationale du travail ne peut pas être imposé par des juges internationaux alors que le droit du commerce est contrôlé par un organe qui peut organiser des sanctions ? N'est-ce pas la lenteur de la mondialisation du droit social, face à la rapidité de la mondialisation économique, qu'il convient d'interroger ? Et si la crise financière nous offrait la possibilité de réconcilier mondialisation et humanisation ?