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Stéphane Hoffmann
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« Pour nous, le mariage a toujours ressemblé à un tour d’autos tamponneuses : c’est inconfortable, on prend des coups, on en donne, on tourne en rond, on ne va nulle part mais, au moins, on n’est pas seul. » Lorsque Pierre veut prendre sa retraite pour passer le reste de sa vie auprès de sa femme dans leur belle maison du golfe du Morbihan, Hélène ne l’accepte pas. Elle ne tient pas à découvrir un vieux mari en l’homme qu’elle aime depuis toujours. Une nouvelle vie commence. Tout est à réinventer.
Après Château Bougon, Stéphane Hoffmann poursuit avec brio la plus pessimiste et la plus gaie des oeuvres romanesques, en observateur toujours inattendu, féroce et bienveillant, de nos moeurs contemporaines.
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Des filles qui dansent ; des garçons qui tremblent
Stéphane Hoffmann
- Le Livre de Poche
- Le Livre De Poche
- 15 Mai 2019
- 9782253100331
Stéphane Hoffman - Des filles qui dansent - La Baule, le temps d'un été, dans le flou des années 1980. Le sable y est chaud, et les filles, jolies, n'en finissent pas de danser. Jérôme, un jeune homme désireux d'échapper à sa condition de "plouc", y découvre l'arrogance de la bourgeoisie, le charme des femmes mûres et, surtout, à travers sa rencontre avec Camille, la fraîcheur de l'amour. Mais la romance tourne au jeu de massacre où tromperies, compromis et déceptions tiennent le premier rôle.
Un portrait à la fois décapant, brillant et sensible, entre révolte juvénile, goût du plaisir et sentiment amoureux. Car Stéphane Hoffmann possède cette intelligence malicieuse, élégante et un peu désabusée de rire de nos faiblesses. Avec lui, les mauvais souvenirs ne sont jamais éternels et virent souvent à la comédie... - Des garçons qui tremblent - Sans amour, les hommes ne sont que des petits garçons qui tremblent.
Pour ne pas passer à côté de cette passion qui les enchante et les renforce, Jérôme et Camille ont décidé de lui consacrer leur vie. Mais l'amour est difficile. Il a ses exigences, ses rudesses. A Nantes, après l'été, les amoureux se voient souvent, s'évitent, s'adorent, se craignent, trichent sur leurs sentiments. Tout à leur passion, ils n'ont pas conscience de la machination qui se prépare contre eux.
Avec une tendresse voilée de désenchantement, Stéphane Hoffmann saisit dans cette chronique sociale et sentimentale, entre comédie et drame, l'émerveillement d'un premier amour.
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« L'amour est une emprise réciproque qui fait s'envoler la liberté. Donc, n'en parlons plus. ».
Louise et Guillaume ne parlent plus d'amour, ils le font.
Pourtant, Louise doit épouser dans quelques mois un homme riche qu'elle méprise, quand Guillaume tente de se relever d'un chagrin où il a cru mourir.
Leur passion bouleverse tout dans cette petite villégiature de Bretagne où s'agite une société qui ne croit qu'au champagne, aux régates, aux jardins, aux bains de mer et autres plaisirs de l'été.
On l'aura compris, dans On ne parle plus d'amour, il n'est question que d'amour.
Il blesse, distrait, porte, détruit, réconforte et s'impose à la dizaine de personnages qu'il mène dans ce roman vibrant et léger comme une flèche, et qui frappe en plein coeur.
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« Traîner au lit avec une dame aimable est une sagesse : on n'y a besoin de rien ni de personne d'autre. C'est aussi une plénitude, c'est-à-dire un paradis. »Paris, années 70.La comtesse de Florensac veut avoir le salon le plus influent de Paris.
La jeune Isabelle Surgères veut changer la vie.La douce Coquelicot veut faire plaisir à ceux qu'elle aime.Ce sont les belles ambitieuses.Elles s'activent autour d'Amblard Blamont-Chauvry qui, bien que polytechnicien, énarque, et promis à une brillante carrière, a décidé de s'adonner à la paresse, l'oisiveté, la luxure, la gourmandise et autres plaisirs.Que faire de sa vie ? Comment s'épanouir ? Doit-on être utile ? Peut-on être libre ? Faut-il être ambitieux ?À ces questions, chacun des personnages, entre Paris, Versailles et les États-Unis, à la ville comme à la campagne, répond à sa façon, et de manière parfois surprenante.On retrouve l'élégance et l'humour mélancolique de Stéphane Hoffmann, prix Roger Nimier pour Château Bougon, dans ce roman éblouissant de finesse.
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Les aventures rocambolesques dans un XVIIIe siècle de fantaisie de Charles de Saint-Preuil, hobereau de 25 ans, naïf et présomptueux chargé des négociations de paix entre la France et l'Espagne.
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« Je les avais toujours méprisés, mais je les avais toujours servis. C´est au mariage de Laetitia Vaudant que je me suis mis à les haïr et à les combattre.
Joli mariage, en vérité. Lisez le journal de ce matin, on s´est amusé. Moi surtout.
Joli mariage, oui. Ils étaient là, tous. Les puissants et les impuissants de cette ville. J´y étais bien sûr, je fais partie de cette bande. Enfin, j´en faisais partie. » Quatre-vingt-sept personnes s´agitent dans ce roman. L´auteur y décrit avec une allègre férocité et un humour décapant la haute société d´une vieille ville de la province française où la chute d´un de ses puissants agira comme le révélateur d´une bourgeoisie qui souvent se parfume pour éviter de se laver.
Stéphane Hoffmann, né en 1958, vit à Nantes où il s´occupe de muscadet, de football, d´électricité et de bateaux de plaisance.
Il nous fait partager ici « les gaietés de la mélancolie » avec élégance et désinvolture. Geneviève Dormann n´hésite d´ailleurs pas à proclamer : « Enfin un roman contemporain qui ne me tombe pas des mains ! Goûtez Hoffmann, vous en reprendrez. »
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Le bon tabac ; traité sur les bienfaits du tabac
Stéphane Hoffmann
- Albin Michel
- 21 Novembre 1996
- 9782226088246
L´abrutissement de l´époque est tel qu´on ne parle plus du tabac que pour le condamner. Les fumeurs eux-mêmes sont traités en malades, voire en assassins.
Ce livre donne de l´air. Il vient à point pour rappeler que le tabac est un plaisir. Tout en détaillant les « vertus » du tabagisme, il n´hésite pas à combattre scientifiques, médecins et autres cuistres qui, sous prétexte de santé publique, entendent régenter nos vies, autant dire limiter notre liberté. Avec un humour décapant, il analyse les campagnes antitabac, aussi ridicules qu´inefficaces.
Compte tenu que les relations entre fumeurs et non-fumeurs sont, depuis longtemps, régies par un code - le code de savoir-vivre - qui ne se discute ni ne se vote au Parlement, ce pamphlet rappelle à l´usage gourmand du tabac, qui est un gage de civilisation et l´un des derniers bastions de la liberté.
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Y´a d´la joie, Nationale 7, Mon coeur fait boum... Qui ne connaît par coeur les chansons de Trenet, irrésistibles refrains de gaieté et de bonheur ? Depuis plus de soixante ans déjà, le « fou chantant » sillonne les routes de France et de Navarre avec la même insouciance.
Ce Narbonnais que ses parents destinent à la carrière de notaire ou d´architecte mais qui rêve déjà « d´être élu au 33 tours » n´a pas sa langue dans sa poche. Au marchand de vin qui lui demande s´il veut du blanc ou du rouge, il répond : « Aucune importance, c´est pour un aveugle ». Un artiste est né.
C´est avec un humour et une joie de vivre dignes du « swing troubadour », que Stéphane Hoffmann l´évoque, sous toutes les coutures.
Trenet, sa vie, son oeuvre, comme une incitation permanente à l´allégresse en un seul petit livre qui mêle bonne humeur et nostalgie et qui donne envie de... chanter soir et matin...
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" Je m'appelle Guy Lacroix. J'ai 40 ans. Depuis quinze ans, je suis marié à Sylvie, qui en a 37. Sylvie est ma lumière. Nous nous sommes rencontrés lors d'un pèlerinage à Chartres. Nous habitons le XVe arrondissement de Paris. Rue de la Convention. Juste face à l'hôpital Boucicaut. C'est un quartier que j'aime, à taille humaine, avec une bonne équipe paroissiale. Je suis sous-directeur d'un établissement bancaire. Dans mon métier même, je peux agir. Je veux être une lumière, une force qui va. Un témoin des valeurs auxquelles je crois. Je suis Guy Lacroix. Je suis quelqu'un, même avec un petit "q". Mais si chacun agit dans son petit coin, nous y arriverons. " Soucieux de mener une " vie citoyenne à l'aube du troisième millénaire ", Guy Lacroix décide de tenir un journal intime. Voici le journal d'un crétin.
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Ma jeunesse ne m'attendrit pas, elle me met en colère. En colère contre moi-même. Un gros nul, voilà ce que j'ai été. La quarantaine arrivée, je croyais en avoir fini avec tout ça. Mais on veut me forcer à rester jeune. Désolé, ça sera sans moi : je refuse d'être à perpète de corvée de jeunesse. Démonstration en trente-neuf tableaux. J'aurais pu en rajouter, ça ira bien comme ça.
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La Gloire des cachalots : 312 conseils pour prendre le pouvoir et le garder
Stéphane Hoffmann
- Éditions du Rocher
- 14 Février 2001
- 9782268038797
Editions du Rocher, 20*13.5 cm, 227 pages
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Stéphane Hoffmann est un écrivain rare, dont l'oeuvre intelligente et raffinée se dessine dans l'ombre de grands anciens, Nimier ou Larbaud, mais ce roman d'apprentissage si moderne on pourrait aussi l'imaginer filmé par Rohmer ou Pascal Thomas. C'est une très vieille histoire que nous conte Hoffmann, celle d'un adolescent énergique et sensible plein d'ambitions et de rêves, avide d'échapper à un milieu médiocre et intellectuellement misérable des marais de la Brière et dont il va s'émanciper très vite grâce à de bonnes études à Nantes et à la pratique du sport. Mais c'est à La Baule devenu barman le temps de l'été sur une plage chic, qu'il va découvrir cette bourgeoisie arrogante qui feint de l'accepter et qu'il envie et méprise en secret. Sur cette plage, entre une jeunesse dorée qui l'ignore et ces riches oisives alcoolisées dont il profite, Jérôme rencontre Camille, la petite fille d'Edmond Chalaffre, le tout-puissant patriarche d'un clan de négociants enrichis. Puisque Camille et Jérôme se plaisent et envisagent de vivre ensemble, l'affrontement est inévitable. Mais le jeune homme, intelligent et déterminé, n'a pas perdu d'avance.
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Dans ce portrait d'une famille où la tendresse passe mal, on croise une chanteuse qui ne veut plus chanter, un Anglais qui n'aime que les chaussettes et la reine, un petit chien bien imprudent et une égoïste qui veut être ministre. On fait des virées à Londres et à Monaco et une traversée du lac Majeur.
Il y a encore des blessures d'amour mal guéries et, bousculant tout ce monde, un enfant qui cherche la liberté.
Stéphane Hoffmann retrouve ici le ton des Autos tamponneuses, des Filles qui dansent et de Château Bougon. Il aime rire des choses graves et nous émouvoir du spectacle souvent pitoyable des grandes personnes.
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Le méchant prince et autres histoires sans morales
Stéphane Hoffmann
- Albin Michel
- 29 Janvier 2014
- 9782226254382
Trois contes, entre la fable voltairienne et l'opérette, où sur le mode de la satire et de la fantaisie, mais féroce au second degré, l'auteur s'en prend aux ridicules les plus futiles et les plus criants de notre monde médiatisé.
Le prince Riourik, héritier du royaume de Transmontanie, étouffé par ses devoirs dynastiques, tombe amoureux d'une servante d'auberge de montagne et l'épouse « par ambition » décidé à regagner la liberté et le bonheur. C'est « La truite bleue ».
En Italie du nord, Gennaro Scapuletti, playboy national, crooner adoré et star du calcio, devient prêtre par dépit amoureux, subjugue les foules par ses sermons mondains et se fait élire pape grâce aux femmes sous le nom de Pie XIII. C'est « L'ascension du padre Pio ».
Le troisième personnage est dieu lui-même qui a enfin trouvé le moyen de faire le bonheur des hommes et d'en finir avec les trois causes de leur malheur : l'ambition, le sexe et l'angoisse de la mort.
Derrière ces pochades de pur divertissement, entre l'outrance et la sophistication, on devine un philosophe souriant et paradoxal en guerre contre les pires avatars de la société actuelle.
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Qu'est-ce qu'un fait clinique?
Stéphane Thibierge, Christian Hoffmann, Olivier Douville
- L'Harmattan
- Psychologie Clinique
- 1 Novembre 2004
- 9782747567831
En clinique, comme dans toute discipline élaborée, les faits ne se présentent pas à nous spontanément. Ils sont tributaires du discours qui les décrit, même et surtout lorsqu'on prétend les décrire indépendamment de toute théorie et de tout point de vue. Pas de faits cliniques sans cliniciens, donc. Et pas de cliniciens désengagés des liens transférentiels, ignorants de la fonction subjective, ou dissociés des situations cliniques dont ils sont responsables. Les textes ici rassemblés témoignent, chacun à sa manière, des nécessités et de la responsabilité dont le clinicien a la charge.