« Longtemps, je me suis couché de bonne heure », le célèbre incipit est énoncé par un narrateur « je », insomniaque qui se remémore les différentes chambres à coucher de son existence. Il évoque ainsi les souvenirs de Combray, lieu de villégiature de son enfance...
"Impression en « gros caractères » et version numérique téléchargeable gratuitement à partir du livre.
Extrait des Fleurs du mal : « UNE CHAROGNE Rappelez-vous l'objet que nous vîmes, mon âme, Ce beau matin d'été si doux :
Au détour d'un sentier une charogne infâme Sur un lit semé de cailloux, Les jambes en l'air, comme une femme lubrique, Brûlante et suant les poisons, Ouvrait d'une façon nonchalante et cynique Son ventre plein d'exhalaisons.»"
"Impression en « gros caractères » et version numérique téléchargeable gratuitement à partir du livre.
Extrait de Madame Bovary : « Charles fut surpris de la blancheur de ses ongles. Ils étaient brillants, fins du bout, plus nettoyés que les ivoires de Dieppe, et taillés en amande. Sa main pourtant n'était pas belle, point assez pâle, peut-être, et un peu sèche aux phalanges ; elle était trop longue aussi, et sans molles inflexions de lignes sur les contours. »"
"Impression en « gros caractères » et version numérique téléchargeable gratuitement à partir du livre.
Maupassant décrit une société de la fin du XIXe siècle entachée par les scandales. Au sein d'un journal parisien, Georges Duroy utilise toutes les ficelles mises à sa disposition pour grimper dans l'échelle sociale."
Impression en « gros caractères » et version numérique téléchargeable gratuitement à partir du livre.
Les Liaisons dangereuses, oeuvre écrite par Laclos en 1782, est un roman épistolaire à l'agencement subtil qui reflète son intrigue tortueuse. La libertine Marquise de Merteuil veut se venger de son ancien amant en pervertissant sa future, la candide Cécile tout juste sortie du couvent. Mais son allié Valemont refuse la mission, trop occupé de son côté à séduire la dévote Madame de Tourvel. La Marquise décide de mettre son plan à exécution en manipulant le tendre Chevalier Danceny...
Twain, Aicard, Kipling, Tillier, Pergaud : une sélection de grands noms de la littérature et de leurs chefs-d'oeuvre indispensables. Des romans passionnants qui alternent aventure, émotion, humour et suspense : autant de bonnes raisons de lire et relire ces classiques en collection Poche !
Set against the background of a society driven by greed and ambition, this is the tragic story of a father financially and personally ruined by his obsessive love for his two daughters. Balzac presents a portrait of both affluence and squalor in post-Napoleonic Paris.
Impression en « gros caractères ». Extrait : "DOM JUAN : Quoi ? tu veux qu'on se lie à demeurer au premier objet qui nous prend, qu'on renonce au monde pour lui, et qu'on n'ait plus d'yeux pour personne ? La belle chose de vouloir se piquer d'un faux honneur d'être fidèle, de s'ensevelir pour toujours dans une passion, et d'être mort dès sa jeunesse à toutes les autres beautés qui nous peuvent frapper les yeux ! Non, non : la constance n'est bonne que pour des ridicules."
"Impression en « gros caractères » et version numérique téléchargeable gratuitement à partir du livre.
Extrait de Cyrano de Bergerac : « Ah ! non ! c'est un peu court, jeune homme !
On pouvait dire... Oh ! Dieu ! ... bien des choses en somme...
En variant le ton, - par exemple, tenez :
Agressif : « Moi, monsieur, si j'avais un tel nez, Il faudrait sur-le-champ que je me l'amputasse ! » Amical : « Mais il doit tremper dans votre tasse Pour boire, faites-vous fabriquer un hanap ! » Descriptif : « C'est un roc ! ... c'est un pic ! ... c'est un cap !
Que dis-je, c'est un cap ? ... C'est une péninsule ! »»"
Dans le Paris des années 1840, le jeune Frédéric Moreau tombe amoureux de Mme Arnoux, une femme mariée qui vit dans l'ombre de son époux, un marchand de tableaux en vogue au sein de la bourgeoisie de l'époque. Par cet amour impossible, il voue sa vie à l'échec. Texte intégral annoté et commenté.
Octave Mouret est veuf. Garçon pratique et actif, il va, en quelques années, faire du modeste commerce de sa femme, Madame Hédouin, un « grand magasin » moderne, une colossale entreprise qui, peu à peu, dévore tout le pâté de maisons et tue les petites boutiques du quartier.