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Éditions B2
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World tour voyage : imaginaire et paysage du monde d'après (B2-98)
Alexis Hadjiski
- Éditions B2
- Territoires
- 6 Mai 2022
- 9782365091237
Le déclin des énergies fossiles, le «bilan carbone» de nos loisirs, les pandémies et la réinvention des migrations saisonnières de masse dans les bookings en dernière minute de l'économie numérique ont mis à mal les prévisions des professionnels du tourisme. Dans le même temps, l'abolition des distances par visio nous éloigne de l'expérience incarnée du voyage aussi sûrement que s'interpénètrent des socialités publiques, professionnelles et domestiques dans la nouvelle géographie de nos vies. Entre lieux de résidence routiniers et confins aussi dangereux qu'inatteignables se réorganisent la vacance d'un «tourisme intermédiaire» sécurisé et de proximité, mais aussi la réinvention de fictions lointaines, d'utopies terrestres où nous n'iront plus jamais...
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Learning from usa introduction au roadside America de John Margolies (B2-99)
Nikola Jankovic
- Éditions B2
- Territoires
- 6 Mai 2022
- 9782365091244
Pendant un demi-siècle, le photographe et théoricien de l'architecture John Margolies (1940-2016) a dressé l'inventaire du bord de route américain. C'est ici que le « formalisme oublié » vernaculaire (ou parfois ses vestiges) y subliment - toujours vers l'Ouest - la légende des « grands espaces » dans l'essor conjoint du cinéma et de l'automobile. Theaters et drive-in constituent une saga directement connectée au ruban de bitume ; mais d'autres « hangars décorés » investissent nos imaginaires. Banques à braquer, diners, stations services, bars de routiers, motels, casinos ou malls climatisés et autres paysages de road movies y projettent - de part et d'autre de l'Écran - le script d'une « autre Amérique » : celle de notre culture visuelle...
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Blade Runner landmark : le bradbury building au cinéma (b2-67)
Camille Larbey
- Éditions B2
- Micro-Mono
- 24 Septembre 2021
- 9782365091169
« Once upon a time in Hollywood » : il est rare de procéder à la « monographie » d'un bâtiment, surtout lorsqu'il situe à Los Angeles le Bradbury Building (1893), un monument historique inspiré de l'École de Chicago mais devenu, un siècle plus tard, l'icône « rétro-futuriste » de Blade Runner, la dystopie urbaine de Ridley Scott (1982)... Pourtant, l'appartement du généticien J. F. Sebastian où se réfugie Pris, la prostituée réplicante, est aussi l'adresse d'une séquence de Chinatown (1974) et de bien d'autres films noirs, clips de rap ou supports de pop culture. Une coupe s'immisce alors entre fiction et réalité, glissement urbain que ne renieraient ni Jean Baudrillard ni Quentin Tarantino : devant, mais aussi derrière la caméra...
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Délaissé sur un sommet des Balkans, le monument de Bouzloudja, utopie de béton devenue un mème iconique des réseaux sociaux, incarne le rêve déchu d'édifier un Panthéon du communisme dans le ciel de la Bulgarie. De Marx à l'urbex, les tribulations de ce sanctuaire moderniste inauguré en 1981 montrent comment le rêve socialiste bulgare a été réinvesti par le tourisme récréatif de lieux abandonnés. Objet de nostalgie, le site n'en constitue pas moins un héritage encombrant pour la Bulgarie post-communiste, dont la mémoire collective s'accommode tant bien que mal de cet ovni architectural symbolisant une discordance des temps.
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Depuis l'Hormonorium à la Biennale de Venise de 2002, où les Lausannois Décosterd & Rahm avaient rafraîchi la lagune par un climat artificiel des Alpes, le néomodernisme de Philippe Rahm s'est maintes fois reconfiguré. Les premiers effets du réchauffement climatique et des pandémies ont ainsi transformé l'historiographie environnementale de ce qui, chez lui, faisait l'architecture : un abri individuel ; une symbolicité socio-politique limitée ; à tout le moins une pure solution écotechnique et « objective ». Le présent recueil rassemble une trentaine de contributions contemporaines de ses projets urbains pour Taichung, Milan ou La Défense. Toujours à l'affût des météores changeants de l'époque, l'auteur esquisse ce que pourrait bien devenir un « Monde d'Après ».
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Dial WTC 911 : petite histoire du World Trade Center (B2-97)
Christophe Hebert
- Éditions B2
- 6 Mai 2022
- 9782365091220
Le 11 septembre 2001, un temple du capitalisme et de la suprématie américaine vacille en direct, aux yeux du monde. Bien plus que l'objectif militaire du Pentagone, l'écroulement des « Twin Towers » de la ville-monde constitue la visée symbolique et médiatique la plus spectaculaire. Dominant la Statue de la Liberté, non loin de Wall Street et du New York Stock Exchange, le choix d'Oussama ben Laden tenait tant à cette localisation qu'à la configuration idéale et vulnérable du World Trade Center dans la skyline de Manhattan. L'essai de Christophe Hébert revient sur la manière dont ce projet naquit, se construisit et prospéra comme acteur d'une certaine histoire culturelle et matérielle des États-Unis... au point d'en faire la cible parfaite.
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Les Bulles de Bilbao ; la mutation des musées depuis Frank Gehry
Jean-michel Tobelem
- Éditions B2
- Actualites
- 8 Novembre 2014
- 9782365090414
Après ses projets pour Disney, Vitra ou Minneapolis, lancés entre 1987 et 1990, Frank Gehry, Pritzker 1989, allait devenir infiniment redevable envers la Fondation Guggenheim. En effet, à la suite de négociations avec la région basque et la capitale émiratie - la fondation n'assurant qu'un rôle d'opérateur de ses propres collections -, Thomas Krens lui confiera les musées de Bilbao (1991-1997) et d'Abou Dabi (2006-2017). Depuis, ce modèle de franchise a révolutionné les stratégies muséales et urbaines - notamment celles du Centre Pompidou-Metz ou des Louvre-Lens ou Abou Dabi. Mais les fondations Luma (2010-2018) ou Louis-Vuitton (2001-2014) s'appropriant elles aussi le « style Gehry » à Arles ou à Paris, que révèlent donc toutes ces mutations privatisées ?
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Prince Jean Tome 2 ; le côté obscur
Jean-Louis Violeau
- Éditions B2
- Societe
- 1 Mars 2015
- 9782365090469
Avec la livraison de la Philharmonie de Paris et du Louvre Abou Dhabi, déjà décriée (pour l'une) ou applaudi (pour l'autre), l'année 2015 sera probablement celle du sacre du Prince Jean. Après un demi-siècle d'activité et un nombre de projets réalisés presque aussi considérable que celui des concours perdus, un portrait de « Nouvel l'Ancien », ce tout jeune septuagénaire, appelait forcément à la publication d'un premier essai « libre » - l'auteur n'entretenant aucun lien de subordination avec l'architecte. Car ici réside l'aporie de cette biographie : en se refusant à la fascination, par métier et par vocation, un sociologue doit toujours aimer son objet à bonne distance. Or justement, Jean Nouvel reste un architecte... fascinant. Déjà auteur des Architectes et Mai 68 (2005) et des Architectes et Mai 81 (2011), Jean-Louis Violeau est sociologue et enseigne à l'école d'architecture de Paris-Malaquais où il anime le Laboratoire Architecture Culture Société (ACS).
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Outlaw Builder Cookbook s'intéresse aux expériences d'autoconstruction menées dans les communautés hippies dans les années 1970. Y appliquant une utopie politique, écologique et technologique inspirée par divers architectes de la contre-culture tels que Victor Papanek ou le groupe Superstudio, ces communautés ont développé une forme d'habitat DIY et sur-mesure pour un mode de vie marginal.
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Fatal beauty ; une ombre aux ailes coupées ?
Jan Kovac
- Éditions B2
- Design
- 15 Octobre 2012
- 9782365090131
L'architecture aéronautique militaire relève d'une " bunker archéologie " qu'il reste entièrement à écrire. Or les défis et les solutions soulevés par le bombardier furtif B-2 font de sa conception un récit majeur d'ingéniosités. Livré en 1989, le premier exemplaire fut baptisé Spirit of America et immédiatement affublé du nickname de " beauté fatale ". Avec un coût évalué jusqu'à trois fois son poids en or, les 72 tonnes de son fourreau noir aux allures d'hirondelle condensent un raffinement technologique rare ! Dans son essai, l'architecte Jan Kovac retrace l'histoire politique et militaro-industrielle qui a fait du B-2 un objet de fierté paradoxal : né en 1978 de l'esthétique de Star Wars, livré trop tard pour la Guerre froide, impuissant face au 11 Septembre et ayant largement contribué à la dette du pays...
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Description et représentation exacte de la maison de glace, construite à St. Pétersbourg au mois de janvier 1740
George Wolfgang krafft
- Éditions B2
- 15 Décembre 2011
- 9782365090155
Le 6 février 1740, fut inaugurée à Saint-Pétersbourg la Maison de Glace d'un architecte décapité quatre mois plus tard pour célébrer le mariage d'une effrayante Kalmouke avec Mikhaïl Alexeïevitch Golitzyne, le prince-bouffon de l'impératrice Anna Ivanovna Golitzyne (1693-1740). Férue de monstres de foire, d'horoscopes et d'animaux exotiques, elle-même collectionneuse de nains, la tsarine supervisa l'érection du palais, le cortège nuptial et son défilé ethnographique. Rédigé après l'un des hivers les plus froids jamais enregistrés et fort d'une fascination pour la nature physique du matériau et l'expérimentation scientifique, le traité savant de George Wolfgang Krafft (1701-1754) relate ce chantier pour le moins inhabituel. Assurément une curiosité...
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Avec la livraison de la Philharmonie de Paris et du Louvre Abou Dhabi, déjà décriée (pour l'une) ou applaudi (pour l'autre), l'année 2015 sera probablement celle du sacre du Prince Jean. Après un demi-siècle d'activité et un nombre de projets réalisés presque aussi considérable que celui des concours perdus, un portrait de « Nouvel l'Ancien », ce tout jeune septuagénaire, appelait forcément à la publication d'un premier essai « libre » - l'auteur n'entretenant aucun lien de subordination avec l'architecte. Car ici réside l'aporie de cette biographie : en se refusant à la fascination, par métier et par vocation, un sociologue doit toujours aimer son objet à bonne distance. Or justement, Jean Nouvel reste un architecte... fascinant. Déjà auteur des Architectes et Mai 68 (2005) et des Architectes et Mai 81 (2011), Jean-Louis Violeau est sociologue et enseigne à l'école d'architecture de Paris-Malaquais où il anime le Laboratoire Architecture Culture Société (ACS).
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Quinze ans après leur concert mythique, sans aucun spectateur, dans les ruines de Pompéi (1971), Pink Floyd et ses membres formés en écoles d'architecture décident d'offrir à Venise un concert flottant gratuit devant la Place Saint-Marc, retransmis en world live. Le compositeur Samuel Lorrain ainsi que les chercheuses Sara Marini et Léa-Catherine Szacka reviennent sur cette expérience unique : une grand-messe de la pop culture qui met en tension l'histoire des Walking Cities selon Archigram pour les concerts rocks avec le patrimoine respectable de la Sérénissime.
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De beaubourg a pompidou vol. 2. le chantier (1971-1977) (b2-60)
Nikola Jankovic
- Éditions B2
- Societe
- 3 Février 2017
- 9782365090674
Dans ce deuxième volume consacré au Centre Pompidou, l'auteur prolonge le récit de Lorenzo Ciccarelli (vol. 1) à partir de la mise en chantier : modification des avant-projets, appel d'offre des corps d'état et de l'entreprise générale (GTM), fabrication, acheminement et montage de la structure modulaire conçue par Peter Rice (pour Ove Arup) et supervisée par Krupp, puis évolution du programme pendant le chantier jusqu'à l'inauguration et l'ouverture au public.
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À l'issue de la consultation Réinventer Paris, lancée fin 2014, le site Pershing, situé à cheval sur le Boulevard Périphérique, a été remporté début 2016 par les agences associées Oxo et Sou Fujimoto. Sur près de 55.000 m2, ce projet rassemble une gare routière souterraine, un pôle enfance et restauration, un anneau de bureaux et de logements arborés. Pour ce complexe, Mille Arbres invente un nouveau mode de copropriété et de conciergerie.
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Les Dessous du Grand Palais
Alison Gorel-Le Pennec, Yves Lion
- Éditions B2
- 1 Avril 2018
- 9782365090902
Sous sa grandiose nef de verre érigée pour l'Exposition de 1900, le « Grand Palais des Beaux-Arts » aura vécu au fil des décennies mille-et-une vies jusqu'aux incroyables défilés de Karl Lagerfeld et à sa prochaine rénovation par LAN (2020-2023). Mais les dessous du Grand Palais cachent d'autres secrets plus enfouis : avant et après Mai 68, son étrange capharnaüm aura accueilli les projets immodérés d'André Malraux et les premiers transfuges de l'académisme des Beaux-Arts. Avec ses deux « Unités pédagogiques » d'architecture et bon nombre d'autres occupants, ce microcosme pompier attenant au Triangle d'or se sera fait le réceptacle de tous les paradoxes de la culture, laissant cohabiter ou s'écharper scène officielle et scène contestataire.
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Célébrés par Rem Koolhaas dans New York délire (1978), les deux textes rassemblés ici éclairent, au lendemain de la Prohibition et de la Grande Dépression, la progressive relégation de la Gotham City du lac Michigan, où Raymond Hood (1881-1934) venait d'ériger la tour du Chicago Tribune (1922-1925). Désormais, c'est dans l'effervescence du New York Art Déco que tout se passe. Pour son ami Hugh Ferriss, Manhattan préfigure même la Metropolis du futur. Dans " Une Ville sous un seul toit " (1929), Hood imagine de petites villes dans la ville, tandis que dans " L'Architecture de Rockefeller City " (1932), il transpose le modèle idéal en chantier opérationnel. Bref, une Messe pour le temps présent, un Office pour l'architecture métropolitaine...
Présentation de Nikola Jankovic.
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De l'eloquence architecturale milan, mantoue, urbino (1450-1520) (b2-36)
Patrick Boucheron
- Éditions B2
- Territoires
- 8 Novembre 2014
- 9782365090377
Una città in forma di palazzo : dans le dernier tiers du Quattrocento, à Urbino, Mantoue ou Milan, des princes voulurent faire de leur résidence des cités idéales, à l'écart de la ville mais s'imposant à elle, l'ordonnant. Ils suivaient en cela la leçon d'Alberti, qui avait fait de son De re aedificatoria un traité non pas de l'art de bâtir, mais de sa politisation. Car l'architecture humaniste devenait un art de la persuasion. Elle était chargée d'exprimer ce que les mots n'osaient pas encore dire : l'absolutisation du pouvoir princier. Ce petit livre confronte cette folle ambition au déniaisement machiavélien, rappelant que s'il existe un langage architectural, alors celui-ci ménage aussi des non-dits, suscite des incompréhensions, trahit des lapsus.
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Trouville ; palaces, villas et maisons ouvrières
Roger-henri Guerrand, Hervé Guillemain, Claude Mignot
- Éditions B2
- Patrimoine
- 15 Octobre 2011
- 9782365090025
Ce recueil rassemble pour la première fois trois études consacrées à l'édification, pendant un siècle (1840-1940), d'une des premières stations balnéaires de France : Trouville. De la Monarchie de Juillet au Front Populaire, s'y joue chaque été une " comédie humaine ", modèle réduit - en haute saison et à 200 km de la capitale - de la société parisienne " les pieds dans l'eau ". Si la villégiature aristocratique et bourgeoise conforte le pouvoir de grandes familles et de certains notables locaux, le chemin de fer, la rivalité avec Deauville et les effets de modes en modifieront profondément la sociologie. À quoi s'ajoute, sous les effets des bains de mer et de soleil, un fascinant aperçu de l'histoire du sensible...
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Form follows function ; de la tour de bureaux artistiquement considerée
Louis henri Sullivan, Helene Sirven
- Éditions B2
- 15 Décembre 2011
- 9782365090032
Si la formule " La forme suit la fonction " est mondialement connue, son texte d'origine l'est beaucoup moins. Publié en 1896, La tour de bureaux artistiquement considérée s'inscrit pourtant au coeur de l'École de Chicago et de la réception " artistique " de l'académisme et de l'École des Beaux-Arts de Paris. Sullivan a conçu dix ans plus tôt l'Auditorium Building - alors le plus gros bâtiment de l'Ouest américain -, vient de contribuer à l'Exposition Colombienne dans la nouvelle " Ville Lumière " que d'aucuns appellent Paris-sur-Prairie et débat par articles interposés avec Dankmar Adler, son ancien employeur et associé (1881-1895), sur l'avenir des " grands " immeubles de bureaux en passe de devenir des icônes de l'architecture moderne et américaine : les " gratte-ciel "...
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Beauté défensive aux Invalides : Spectre de l'émeute et physionomie d'un quartier
Emmanuel Pernoud
- Éditions B2
- Societe
- 15 Novembre 2023
- 9782365091336
Dans toute ville, il est des vides et des pleins plus ou moins figés qui en minéralisent l'histoire muette. Ainsi en va-t-il du 7e arrondissement de Paris, et en son coeur un monument, l'un des plus beaux de la capitale : les Invalides. Attenant à l'École militaire, cet édifice qui est aussi un hôpital et un musée confère au quartier son nom et sa teinte distinctive : sa majesté. Une singulière « beauté défensive » émane des voies rayonnant à partir de lui, rempart contre l'Histoire et ses troubles. Le 14 juillet 1789 débuta par l'invasion des Invalides : comment, de nos jours, s'imaginer une émeute sous des cieux si protégés ? Comment ne pas se l'imaginer, se demande au contraire Emmanuel Pernoud dans cette radiographie intime d'un quartier parisien.
Emmanuel Pernoud est professeur émérite d'histoire de l'art contemporain à l'université Paris-1 Panthéon-Sorbonne, ancien responsable des estampes contemporaines à la BnF -
« Aujourd'hui naît toujours d'hier » : il n'existe guère de sentence plus post-moderne. Il subsiste pourtant bel et bien un trou noir dans l'histoire de l'architecture récente, celle de la fin du XXe siècle, qui correspond précisément à l'affirmation d'une architecture « post-moderne ». Lui furent longtemps préférées en France d'euphémisantes seconde modernité, modernité douce ou « succession du Mouvement moderne ». D'autres auront audacieusement tenté le « baroque moderne », préférant louvoyer à l'heure où chacun était sommé de s'authentifier. « Haussmannien contemporain » ou « moderne classique » auraient certes pu faire l'affaire. Mais pourquoi lapidairement assimiler ainsi le post-modernisme à la Place du Tertre de l'architecture ?
Jean-Louis Violeau est sociologue et enseigne à l'école d'architecture de Nantes et à l'école urbaine de SciencesPo Paris.
Préface de Kenza Brühl, critique d'architecture. -
Un flaship Art déco ? : la Samaritaine selon LVMH
Boris Veblen
- Éditions B2
- Actualites
- 15 Octobre 2013
- 9782365090254
Avec un demi-milliard d'euros d'investissement et le choix très select des architectes japonais Sanaa (Pritzker Prize 2010) - déjà auteurs des magasins Christian Dior à Tokyo (2001-2003) -, LVMH aura beaucoup investi à la Samaritaine ! Pourtant, l'essentiel n'est pas là. Initialement parti pour ne devenir qu'un petit " Vuitton City " faisant face au siège du malletier, l'opération repose désormais sur un cobranding réajusté. Avec la complicité d'Édouard François - déjà auteur de l'hôtel Fouquet's Barrière avenue George V -, LVMH Hotel Management entend convertir le vaisseau-amiral Art Déco du grand magasin d'Ernest Cognacq en " plus bel hôtel urbain du monde ". Mais d'un art déco l'autre, que signifie ce type de reconversion patrimoniale à l'âge du " capitalisme artiste " ?
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Mini-manuel du guérillero urbain
Carlos Marighella
- Éditions B2
- Contre-Cultures
- 5 Mai 2014
- 9782365090384
Peu après la fondation de la Brasilia progressiste rêvée par le président Kubitschek, le Brésil allait connaître vingt ans de dictature militaire (1964-1985). Car l'activisme du Che et de Castro, la destitution du général Batista (1959), l'échec du débarquement dans la Baie des Cochons (1961), la crise des missiles cubains (1962) ou l'assassinat de Kennedy (1963) mettent en alerte la Maison Blanche. En Amérique du Sud, quelques dictateurs sont parachutés. Pourtant, cinquante ans plus tard, le Brésil ne parvient toujours pas à faire le deuil de ce que Carlos Marighella n'eut de cesse de vouloir combattre entre Rio, São Paulo et Belo Horizonte. Assassiné six mois après sa rédaction, son Mini-manuel (1969) en constitue un leg inattendu.