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Miles - l'autobiographie, écrite par Miles Davis avec Quincy Troupe et publiée aux États-Unis en 1989, était depuis de nombreuses années indisponible dans son édition française (Presses de la Renaissance, 1989). Ce livre essentiel de l'histoire du jazz est maintenant de retour sur les rayons des libraires.
Cet ouvrage présente, au fil de 20 chapitres chronologiques, la vie et la carrière de plus de quarante ans de Miles Davis, ce fils de la bourgeoisie noire de St. Louis.
Très tôt, dès l'adolescence, il a compris que le monde prestigieux de la grande musique, auquel le destinait tout naturellement son éclatant don musical, était la chasse gardée des Blancs. Sauf si l'on acceptait, et Miles l'a toujours violemment refusé, de jouer les « Oncle Tom ».
Ses vrais parrains seront Charlie Parker, Dizzy Gillespie. Ce sont eux qu'il cherchera à retrouver dans les clubs de Harlem ou de la 52e Rue, dans la fureur d'un après-guerre déchaîné. Avec Dizzy et Bird, Thelonious Monk, Bud Powell, Gil Evans et tous les autres grands noms du be-bop, Miles se sentira enfin accepté. Sa vie durant, ils resteront ses compagnons de route.
En 1959, il enregistre, avec notamment John Coltrane, Cannonball Adderley et Bill Evans, un album essentiel, Kind of Blue, qui reste le disque de jazz le plus vendu dans le monde.
Son parcours sera parfois chaotique, parsemé d'étapes qui se nomment : alcool, drogue, maladie, folie, guérisons et rechutes. Il survivra grâce à ses amis, grâce aux femmes qui ne lui résistent guère, grâce surtout à sa passion pour la musique et à son caractère indomptable. Miles Davis n'a peur de rien : ni de la hargne raciste dont il se sent poursuivi, ni de ses désirs, ni de ses excès, ni d'opérer par son seul charisme la fusion réputée impossible entre jazz, rock, pop et musique antillaise, au travers de séances devenues légendaires, comme In a Silent Way, Bitches Brew, ou encore plus tard Tutu.
Miles Davis lève le voile et n'a pas peur des mots !
Une réédition très attendue d'un livre essentiel de l'histoire du jazz.
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Ami des plus grands artistes, audacieux et travailleur acharné, mais imprévisible, Skira sera l'un des éditeurs de livres d'art les plus réputés de son temps.
Picasso, Matisse, Dali, Balthus, Giacometti, Malraux, Sartre... Ce ne sont là que quelques-unes des personnalités avec lesquelles Albert Skira (1904-1973) collaborera et, bien souvent, entretiendra des liens d'amitié. Parti de rien, selon l'expression consacrée, Skira saura séduire de grands artistes de son temps pour devenir l'un des éditeurs de livres d'art les plus réputés au monde.
Fondateur de la mythique revue Minotaure, ainsi que du mensuel littéraire et artistique Labyrinthe, il recevra de nombreux prix et fera l'objet d'expositions aussi bien à Moscou qu'à New York. Audacieux, généreux et un brin fantasque, il imaginera d'innombrables projets depuis ses bureaux genevois. Bientôt, on ne devait plus dire un " livre d'art ", mais un " Skira " ! -
Transparence et légèreté en architecture - Façades, murs rideaux, enveloppes intelligentes, 1790-202
Matteo Porrino
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- Archigraphy Poche
- 5 Décembre 2024
- 9782889680948
Tout savoir sur les façades, les murs rideaux et les enveloppes intelligentes, de 1790 à aujourd'hui.
Durant le XIX eme , le perfectionnement des techniques constructives et les développements de la science des structures offrent des réponses pertinentes aux problèmes posés par la mise en place des nouveaux programmes architecturaux. La composition des façades en est bouleversée. Les progrès de la fabrication du verre plat permettent d'y multiplier et d'y élargir les vides et ceux des matériaux structurels d'amincir autant que possible les pleins. C'est sur cette base que sont développés, par exemple à Chicago et à New York, les immeubles dits de grande hauteur ou gratte-ciels. Au XXe siècle, la trame de la structure porteuse, exprimée par des lignes verticales et horizontales, scande les façades modernes, complétées par des panneaux de remplissage opaques ou translucides. Le discours architectural promeut des solutions poussant vers le dessin abstrait et seconde par là même la diffusion de la préfabrication, notamment avec la généralisation des murs rideaux. Les formes non standards apparues depuis une trentaine d'années effacent ainsi graduellement de la façade toute trace de la structure principale quand celle-ci est reléguée derrière l'enveloppe. Elle est en revanche mise en scène occasionnellement avec l'adoption de solutions de type exosquelette. C'est par une approche historique que les auteurs analysent les changements techniques et esthétiques amenés par les transformations successives des façades des bâtiments. Cet ouvrage est le troisième volet d'un triptyque dont les deux premiers livres, parus dans la même collection, sont : Le Béton armé et Les Matériaux métalliques. -
Une invitation à redécouvrir les oeuvres d'un artiste dont chaque trait dissimule un monde prêt à surgir sous le regard curieux du spectateur.
Etienne Delessert, figure incontournable du livre pour enfants et lauréat du Grand Prix suisse de design 2023, laisse derrière lui un héritage artistique aussi riche que singulier. Avant sa disparition, il a généreusement offert 200 oeuvres au canton de Vaud, un geste qui témoigne son attachement à la Suisse. Cette monographie explore l'oeuvre multiforme de Delessert : auteur, illustrateur, affichiste, dessinateur de presse, portraitiste et peintre, il a marqué de son empreinte l'imaginaire collectif, mêlant clarté et mystère. Comme l'écrivait Jean-Claude Carrière, " Les images de Delessert, pourtant soigneusement délimitées, lisses, sans aucun flou, propres comme des fleurs nouvelles, me donnent toujours l'impression qu'elles cachent quelque chose, qu'il y a là des phénomènes que je n'ai pas encore vus, qui attendent patiemment mon regard et qui vont me sauter aux yeux. Ce sont des images claires qui renferment des images secrètes. C'est de la lumière qui devient de l'ombre. Des devinettes qui n'auraient pas de solution. " -
L'opéra est un art qui intéresse un nombre toujours croissant d'amateurs. Ce petit livre offre une synthèse magistrale sur tous les aspects de ce genre, du livret jusqu'au décor
Depuis sa création à la cour de Mantoue en 1598 jusqu'à l'ère du streaming, l'opéra occidental parcourt plus de quatre siècles de notre civilisation. Un des paradoxes de cette longue histoire tient à une sophistication que ne contredit en rien le succès populaire élargi d'une époque globalisée. De même, la longévité exceptionnelle d'oeuvres au répertoire s'accompagne d'une rénovation permanente tant de l'écriture du genre que de sa réalisation scénique. Ce bref ouvrage se veut donc d'abord un précis aidant à situer les étapes et les enjeux d'un art parfois prétendu total, pour aider le novice à s'orienter et lui donner l'envie décomplexée d'y trouver son opéra. Mais il propose aussi à l'amateur plus chevronné une synthèse et une mise à jour des questionnements de l'art lyrique sous tous ses aspects, depuis le livret et la partition jusqu'aux lieux et métiers qui le rendent possible. -
Revoir Tanner (TV / Cinéma) : Questions d'espace et rapports de genre
Vincent Annen, Alain Boillat, Jeanne Modoux
- Infolio
- 17 Octobre 2024
- 9782889681273
Une double invitation à reconsidérer la production audiovisuelle d'Alain Tanner, l'une des figures les plus importantes du Nouveau Cinéma Suisse.
Cet ouvrage, qui cherche à renouveler la compréhension de la pratique du réalisateur genevois Alain Tanner, est conçu en deux volets. Le premier volet (1957-1970) s'attache à reconsidérer la production documentaire (5 films) et télévisuelle (31 titres) du cinéaste. Datant d'avant son succès international des années 1970, ces travaux, largement oubliés et presque rejetés par Tanner lui-même, révèlent pourtant en creux son goût pour les problématiques spatiales et son orientation progressive vers la fiction. Le second volet (1969-2004) réenvisage l'intégralité des films de fiction de Tanner au prisme des représentations de genre. Son cinéma d'expression personnelle met en scène des figures de femme positives et complexes, singularité qui vaudra à Tanner d'être considéré, dès le début des années 1970, comme un cinéaste sensible à la question féminine. -
Condition mobile, ressorts de l'imaginaire
Collectif
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- Archigraphy Poche
- 17 Octobre 2024
- 9782889681518
Un livre qui décrypte notre condition urbaine à partir des imaginaires de la mobilité, scrutés dans leurs effets, au passé comme au présent.
Que fait la mobilité au fait urbain ? Infrastructures, architectures, technologies, images, pratiques : pour qui s'intéresse aux futurs des villes, à leurs passés et leurs présents, l'imaginaire constitue un champ fécond de compréhension. En scrutant les objets, les langages, les dispositifs, et leurs multiples apparitions, Anne Jarrigeon et Nathalie Roseau explorent, à travers l'imaginaire, l'un des ressorts les plus puissants de l'expérience contemporaine, l'une de ses inséparables conditions : la mobilité. Livre à deux voix, Condition mobile croise les temporalités et les disciplines : l'ethnologie urbaine, l'anthropologie visuelle et la sémiotique pour Anne Jarrigeon, l'architecture, l'aménagement du territoire et l'histoire pour Nathalie Roseau. -
Histoire d'une maison
Eugène-Emmanuel Viollet-le-Duc
- Infolio
- Archigraphy Poche
- 28 Mars 2019
- 9782884747974
Histoire d'une maison est un roman: un jeune homme décide de construire une maison. Une maison bourgeoise, à la mode de 1870, une maison pour une famille de notable, une maison heureuse. Il ne sait pas comment s'y prendre : ses proches et ses amis lui montrent ce qu'il faut faire.
Histoire d'une maison est un manuel: vous y apprendrez comment construire votre maison. L'ouvrage est concret, simple, systématique, pédagogique, agrémenté de dessins explicatifs parfaitement déchiffrables: un modèle, à l'heure d'Ikea.
Histoire d'une maison est un essai: au fil des pages, Viollet-le-Duc présente et développe son point de vue sur l'architecture,ce qu'elle est, ce qu'elle pourrait être.
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Le Bauhaus, ses ambitions, ses métamorphoses, ceux qui l'ont marqué.
Une tentative sans précédent - malgré l'abondance de littérature sur le sujet - pour sortir le Bauhaus de la légende dans laquelle on l'a enfermé, et pour le saisir dans la perspective globale qui l'a constamment inspiré. Au-delà des disciplines qui s'y sont illustrées (architecture, design, arts plastiques, etc.), l'ouvrage fait comprendre dans quelle perspective et sur quel fond d'angoisses et d'espoirs s'est élaborée l'oeuvre du Bauhaus.
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Prendre soin : Architecture et philosophie
Chris Younès
- Infolio
- Archigraphy
- 14 Août 2024
- 9782889681358
Les séparations et les surexploitations épuisant les milieux ont été extrêmisées avec démesure, multipliant les vulnérabilités. Entre accueillance, maintenance, portance et accordance, le sursaut du prendre soin en architecture relance la question des manières de cohabiter et de faire établissements humains.
En ces temps de trouble et de tourmente, le prendre soin, qui est au coeur de ce qui fait " l'humanité de l'humanité ", relance dès à présent les manières de penser et d'agir. Compte tenu de l'ampleur des bouleversements et désorientations civilisationnels, comment les projets architecturaux, paysagers et territoriaux peuvent-ils en prendre la mesure, à l'échelle des individus, des lieux, des sociétés, des écosystèmes et de la planète Terre, dans leur spécificité et leur appartenance commune ? Par-delà des récits opposant la nature à la culture, qui poursuivent des volontés de maîtrise et domination, comment renouer des liens réels, imaginaires et symboliques avec les fragiles puissances et interdépendances du vivant ? Comment, en reconsidérant les limites et les vulnérabilités, bifurquer dans un souci à la fois éthique, esthétique et politique ? Est exploré dans cet ouvrage en quoi les entrelacements de l'accueillance, de la maintenance, de la portance et de l'accordance, constituent un quatuor de lignes potentiellement régénératrices des conditions d'habitabilité. -
Pianiste virtuose et homme d'État engagé, Ignace Jan Paderewski a laissé en Suisse, sa terre d'accueil, un héritage musical et patriotique qui témoigne de son combat pour la liberté de la Pologne.
Pianiste, compositeur, chef d'État, Ignace Jan Paderewski (1860-1941) a passé plus de la moitié de son existence sur les rives du Léman, dans la propriété aujourd'hui disparue de Riond-Bosson, sise à Tolochenaz près de Morges. Il y reçoit les artistes - d'ici et d'ailleurs -, les grands de ce monde, la Pologne exilée. Il y organise aussi le combat de sa vie : rendre à son pays la liberté dont elle a été spoliée à la fin du XVIIIe siècle. Mort sans descendance, il laisse ici - par procuration - un Musée, une salle de concert, quelques rues et statues, mais aussi de très belles pages de musique qui mériteraient de résonner plus souvent, et surtout un fantastique modèle d'engagement, de générosité, d'abnégation, qualités plus précieuses que jamais dans un monde qui vacille et qu'il aimait à associer à sa patrie d'adoption - cette Suisse terre d'accueil et de paix que nous vous invitons à (re)visiter par le prisme de son épopée. -
Des oeuvres entre abstraction et figuration, engagées ou intimes. Femmes et artistes après la guerre propose un éclairage nouveau sur une partie d'histoire de l'art qui reste à écrire.
Les femmes ont longtemps occupé une place restreinte dans les institutions, les musées et les expositions, ainsi que dans les commandes publiques. Et par conséquent, dans les histoires de l'art en Suisse, et notamment en Suisse romande. Cet ouvrage accompagne une exposition de la Fondation Ateliers d'Artiste (FAA) qui conserve des dizaines de milliers d'oeuvres en tous genres et dans toutes les techniques. Or, il se trouve que plus de 30% des artistes formant les fonds de la FAA sont des femmes. Parmi elles, Violette Diserens, Christiane Cornuz, Thérèse Martin, Martine Clerc, Maya Boisgallays, Nanette Genoud, Marie Louise Carrard, Véronik Frossard Derose, Françoise Rey, Sylvia Krenz, Denise Voïta ou Janebé... Des femmes et des oeuvres à redécouvrir sous la plume de Léa Béguin, Édith Carey, Isaline Deléderray-Oguey, Françoise Jaunin et Philippe Kaenel. -
Quinze ans précisément après la disparition de Béjart, ce Presto bat les trois temps de sa fabuleuse carrière - Paris, Bruxelles, Lausanne -, zigzagant entre coups durs et coups de génie.
Chorégraphe, metteur en scène, auteur, réalisateur, Maurice Béjart (1927-2007) n'a cessé de parcourir le globe au gré des tournées. Il était franc?ais, avait envisagé de prendre la nationalité belge et finalement était devenu suisse. D'où je suis ? De là où je travaille , avait coutume de dire ce tenant d'une danse sans frontières, résonnant du chant du monde. De nombreux souvenirs de son enfance marseillaise avaient alimenté son oeuvre. Mais c'est à Paris, à Bruxelles et à Lausanne que l'homme de spectacle s'était affirmé. Trois villes, trois périodes fondamentalement différentes. Coups d'essai dans le Paris de l'immédiat après-guerre où il fait son apprentissage de danseur et de chorégraphe. Coups de théâtre dans la capitale belge où il révolutionne l'art du ballet. Coups d'éclat avec une créativité renouvelée et les honneurs à Lausanne. -
L'oeuvre d'un artiste qui bat la mesure d'une valse à deux temps: de la facilité du dessin à la souffrance de la peinture, entre Paris l'internationale et le Lavaux local, entre la lumière et le trait.
Géa Augsbourg (1902-1974) a été l'un des artistes suisses romands majeurs du 20e siècle et l'un des plus populaires aussi. Il a vécu le Paris de l'entre-deux-guerres, Montparnasse et le post-cubisme. Il a côtoyé la plupart des grands écrivains et poètes français. Il a réuni à Cully les intellectuels romands qui discutaient de concilier leur identité locale avec l'universalité de l'art. Il a encore connu aussi le Paris de l'après-guerre et partagé les débats des milieux culturels partisans. Ce n'est qu'à cinquante ans qu'il s'installe définitivement en Suisse, où il poursuit la recherche de nouveaux moyens d'expression, comme la céramique, la gravure et la mise au point originale d'un système pictural. Nourri de voyages (son voyage aux États-Unis fera date), il est par ailleurs doué pour la communication: les journaux, la radio et la TV, aucun média ne lui échappe. Mais par-dessus tout, encore et toujours, c'est avec le dessin qu'il travaille, qu'il invente, qu'il exprime. -
Étienne Delessert, artiste multiforme et pionnier de la littérature jeunesse, conjugua une carrière internationale brillante avec un attachement profond à ses racines vaudoises
Le nom d'Étienne Delessert (1941-2024) évoque principalement ses albums pour enfants et le personnage malicieux qu'est Yok-Yok. Mais si l'auteur - textes et images - de livres pour la jeunesse a révolutionné le genre, notamment grâce à sa collaboration avec le professeur Jean Piaget, il fut tout autant affichiste, dessinateur de presse et portraitiste. Lui même se définissait comme peintre. Ses paysages - lacs américains notamment - témoignent de l'importance de cette facette d'une oeuvre multiforme. Mais " peintre vaudois " ? S'il vécut aux États-Unis après l'échec de son film d'animation Supersaxo, il restait viscéralement attaché à la Suisse ; il chérissait ses racines et c'est au canton de Vaud qu'il destina la donation des oeuvres qui lui importaient le plus. La reconnaissance de sa patrie comptait à ses yeux davantage que les nombreux prix et les expositions qui, de Paris à Beijing en passant par Dubaï ou Washington, firent de lui un artiste internationalement admiré. -
Une exploration polyphonique des récits culturels de l'automobile, ancrée dans des logiques sociohistoriques et territoriales.
Contributeurs et contributrices ont été invité, partant de leur champ disciplinaire scientifique ou artistique, à présenter article, image ou musique, sur une automobile ancrée dans des logiques sociohistoriques, territoriales (ici le territoire alpin), relationnelles, individuelles et collectives. L'ensemble dresse de façon polyphonique l'enchevêtrement des récits culturels de l'automobile et la façon dont elle a allumé un à un les feux du monde moderne discuté aujourd'hui. L'exposition s'inspire de l'espace de l'auto-démolition saisie comme une fouille à ciel ouvert où nous suivons la logique matérielle et méthodologique du tri pour matérialiser les données réunies dans cet ouvrage. -
La folie des hauteurs ; critique du gratte-ciel
Thierry Paquot
- Infolio
- Archigraphy Poche
- 31 Août 2017
- 9782884747776
Méfions-nous des modes, par nature passagères, et chantons la diversité des paysages urbains, la singularité des skylines, l'originalité des formes contrastées, des matériaux et des couleurs aux palettes multiples et joyeuses!
Le gratte-ciel, avec l'étalement urbain, le centre commercial et l'autoroute constituerait-il la négation de ce qui fait une ville? Serait-il l'expression d'un avenir appartenant au siècle passé? Enfin, serait-il une impasse en hauteur, une enclave sécurisée fermée? C'est ce que tente de démontrer Thierry Paquot à travers ce plaidoyer pour la diversité des paysages urbains, l'originalité des formes contrastées loin de cette folie des hauteurs. -
Sa vie durant, Jaques-Dalcroze n'a eu de cesse de libérer l'enfant des carcans qui l'ont contraint sans égard pour son être. Chantre de l'épanouissement de l'esprit et du corps par la joie rythmique et la mélodie, il s'est toutefois heurté à certaines réticences moralisantes. Sa pensée et son oeuvre sont désormais reconnues dans le monde entier
Essentiellement connu pour sa fameuse " rythmique ", Jaques-Dalcroze fut aussi un éminent compositeur dont le catalogue est considérable. Homme de haute culture et pédagogue-né, il a enseigné aussi bien à Genève, qu'à Londres et à Paris où son enthousiasme a suscité de nombreuses vocations. L'Institut qu'il a fondé à Hellerau, près de Dresde, lui a acquis une renommée internationale. " Pestalozzi de la musique ", selon son disciple Paul Boepple, Jaques-Dalcroze était convaincu que " l'élément le plus tangible en musique, directement en lien avec la vie, est le rythme, le mouvement ". Cette biographie met en perspective des aspects parfois négligés de son existence, quelques partitions caractéristiques de même que sa constante préoccupation à créer une musique suisse, distinctive, propre à ses traditions et à sa culture confédérale. C'est en suivant pas à pas l'évolution de Monsieur Jaques, à travers ses multiples activités et ses nombreuses rencontres, que sa personnalité et son oeuvre se dévoilent au fur et à mesure. -
Gisèle Ansorge, la caméra, le pinceau et la plume
Chloé Hofmann
- Infolio
- Presto
- 23 Janvier 2025
- 9782889681662
Figure importante de la culture romande, Gisèle Ansorge est reconnue internationalement pour ses films d'animation de sable. Touche à tout, elle a consacré sa vie à la création, et son travail dépasse largement le champ du cinéma.
Pharmacienne de formation, Gisèle Ansorge (1923-1993) fait le choix singulier de déléguer la gestion de son commerce pour se consacrer à la création dès les années 1950. Elle écrit des pièces pour la radio et le théâtre, avant de réaliser des courts métrages de sable qu'elle cosigne avec son mari, Nag Ansorge (1925-2013). Internationalement reconnue pour ce travail, elle participe au renouvellement du cinéma d'animation qui s'opère en Europe dans les années 1960. En parallèle, elle s'essaie à l'art textile, à la gravure, et se met à écrire des nouvelles et des romans à la fin des années 1980, alors qu'elle a plus de soixante ans. Cet ouvrage propose de retracer le parcours artistique de Gisèle Ansorge, figure importante de la culture romande. -
Histoire d'un dessinateur ; comment on apprend à dessiner
Eugène-Emmanuel Viollet-le-Duc
- Infolio
- Archigraphy Poche
- 2 Juillet 2020
- 9782884747240
Faisant suite à Histoire d'une maison et Histoire d'un hôtel de ville et d'une cathédrale, un des livres-testaments de Viollet-le-Duc.
Pour chacune de ses Histoires de... Viollet-le-Duc choisit un procédé narratif. Ici, c'est le dialogue, sur fond de récit biographique. Petit Jean fait l'apprentissage du dessin. En un mot, nous avons affaire à une méthode, un manuel présenté sous une forme ludique, amusant et généreusement illustré. -
Godard. JE est un autre ne propose pas une biographie guidée par l'ambition d'une précision historique, mais un conte de faits qui s'enrichit de rapprochements aléatoires, en se réappropriant cet art de la digression si cher au cinéaste. Il se donne comme mission d'éclairer la persévérance d'un artistephilosophe qui, au-delà de toute espérance, tend la main au spectateur, son frère, sa soeur, ses semblables.
Godard. JE est un autre ne propose pas une biographie guidée par l'ambition d'une précision historique, mais un conte de faits qui s'enrichit de rapprochements aléatoires, en se réappropriant cet art de la digression si cher au cinéaste. Il se donne comme mission d'éclairer la persévérance d'un artistephilosophe qui, au-delà de toute espérance, tend la main au spectateur, son frère, sa soeur, ses semblables. Le lecteur est invité à un jeu d'associations libres entre la vie de l'homme et l'oeuvre du réalisateur, structuré par une thématique omniprésente dans les films ici traités: de la vision équivoque de l'altérité féminine à l'engagement dans la lutte politique en soutien aux dominés de ce monde, en passant par la quête spirituelle et les questionnements relatifs à la mémoire historique, le cinéma de Godard vise au dépassement de Soi par l'ouverture à l'Autre. -
Le cèdre Jean Tschumi 1951-1956
Franz Graf, Giulia Marino
- Infolio
- Archigraphy
- 2 Février 2023
- 9782889680764
La découverte d'une oeuvre d'art totale de Jean Tschumi, aussi célèbre que méconnue.
Achevé en 1956, le siège de la Mutuelle Vaudoise à Lausanne devient rapidement le modèle de l'architecture administrative en Suisse. L'intention du maître de l'ouvrage est clairement démonstrative: on veut un bâtiment en mesure d'exprimer, par sa modernité architecturale, l'image d'une société tout aussi moderne et dynamique. Jean Tschumi, figure clé de l'architecture du XXe siècles, est à l'oeuvre. Béton armé apparent; dispositifs techniques de pointe; flexibilité des intérieurs. Ces idées sont savamment transposées dans le bel ensemble dit Le Cèdre, du nom du site, dans un cadre naturel d'exception que Tschumi saura valoriser.
L'architecte compose avec les formes et les matériaux, les couleurs et les textures, selon une démarche de très grande cohérence. Viendront s'ajouter une série d'oeuvres d'art admirablement intégrées dans l'architecture, une véritable oeuvre d'art totale. Le Cèdre est l'un des bâtiments les plus célébrés en Suisse et au-delà, une démonstration même. Cette première monographie consacrée au bâtiment de Jean Tschumi souhaite lui rendre hommage. -
Une série " historique " mais non poussiéreuse, sur un thème devenu un classique de l'histoire de l'art
La Collection de l'Art Brut fera paraître au printemps son 27e numéro, après quelques années de pause. Cette série, qui fait référence au niveau international, a été inaugurée en 1964 par Jean Dubuffet, à qui on doit la définition de l'Art Brut et la première collection d'oeuvres réunies sous cette appellation. Chaque numéro réunit des textes sur des artistes figurant dans la Collection de l'Art Brut. Les textes qui sont enrichis de nombreuses illustrations analysent les productions, mais relatent aussi le parcours de leurs auteurs. L'Art Brut No 27 présentera de nombreuses nouvelles acquisitions, et accompagnera aussi les expositions monographiques Clemens Wild et Pascal Vonlanthen (du 14 juin au 27 octobre 2024) à la Collection de l'Art Brut, dont le commissariat est assuré par Teresa Maranzano. -
Suprématisme : le monde sans objet
Kazimir severinovitch Malevitch
- Infolio
- Archigraphy
- 17 Février 2011
- 9782884745734
Kazimir Malévitch (1878-1935) a posé à l'art du 20e siècle la question de son statut ontologique.
Dans ses oeuvres, bien sûr., en offrant à son temps l'image condensée de ses aspirations et de ses hantises, mais aussi dans ses écrits théoriques. L'histoire de son maître-ouvrage, "Le suprématisme. Le monde sans-objet ou le repos éternel", est chaotique. Ce livre capital est resté longtemps inédit. Malévitch l'a écrit à Vitebsk entre 1919 et 1922. Il l'a sauvé de la censure soviétique en le confiant à des amis allemands lors de son voyage à Berlin et au Bauhaus, où l'on publia sous ce titre une brochure sans rapport avec l'original - dont le manuscrit est conservé au Musée Stedelijk d'Amsterdam.
La première édition intégrale du texte russe n'a eu lieu qu'au début des années 2000. En français, seul un extrait a été traduit.